Le beurre - recueil érotique par Patrick FRASELLE

26 Mars 2016 , Rédigé par Patrick FRASELLEPublié dans #Poésie érotique#Le beurre
La motte de beurre du film "Le dernier tango à Paris" - motte préparant à la sodomie.
La motte de beurre du film "Le dernier tango à Paris" - motte préparant à la sodomie.
Extraits du manuscrit (recueil érotique) en cours d'élaboration "Le beurre"
par Patrick Fraselle



Les Habits Verts

Les grammairiens un peu fanés n’ont pas chaud aux reins et puent des pieds.
Devant eux, ne dites jamais :
« Bordel, aller au claque, gamahucher, jolie salope, petite cochonne qui sent le rut, putain qu’elle est bonne, lécher son miel de cul, jvaism’lafairenmengeantdesfraises, respirer sa raie forestière, semer mes graines dans son terreau, proute de foutre, péter sa rondelle, faire minette à ma nénette, niquer le trou de France de la trapéziste, suceuses de notaire, sodomite de mites, se faire pomper l’dard par la femme d’ouvrage après la cuisson du lard et autres mots salés enduits de vanille, de miel de sapine, et de liqueur de petites salopes qui aiment bien les grosses varlopes en bois de menuisier de Saint-Foutre-En-Cloque. »

Les Habits Verts ne le sont que du vestiment
Leurs queues molles sont aussi poussière
Que l’accord du participe passé
Ils n’ont la verve verte et, ne disent que des mots très sérieux
Qui retardent fort difficilement et vraiment
d’occasion l’érection du meilleur des cochons :

« Poitrine pour gros nichons à sucer ; sécrétions vaginales pour miel de salope ; sphincter pour anus à dévisser et que j’adore lécher ; organes du goût pour ses lèvres et sa langue agile de grosse suceuse de gland et de buveuse de foutre à soldats ; membres inférieurs pour cuisses de panthère dont je ferais bien des ciseaux de tour de cou dans la jungle de mon lit ; postérieur pour petit cul en forme de noisette à fendre en deux ; onomatopées diverses pour cris d’amour salaces dont je ne me lasse et me mélasse : oh oui, défonce-moi l’antichambre, plus vite dans mon bel anus, traite-moi de pute en chaleur, de chienne à militaires. »

Les vieux pères médaillés
Sont capable de vous empêcher
De forniquer les putains de Prague
Et d’ailleurs
De les savourer
D’aimer la vie
Avec votre vit
Ils draguent comme
Ils se mouchent le nez
Dans un petit carré brodé
Et, sperment sec du Jus dévot chrétien
Voilà du boudin

Comment bander
En lisant le mode d’emploi
D’un frigo ou bien
D’une machine à laver ?

« Placer votre poitrine sur sa poitrine pendant qu’elle desserre un peu les jambes mais pas trop, lorsque qu’il y a assez de sécrétions vaginales, placez votre membre durci dans le conduit creux de l’élément féminin et, imprimer sans violence un mouvement régulier. Si l’élément féminin prononce une onomatopée du genre grlllomf, cela veut dire que votre éjaculation à légèrement fait vibrer l’élément féminin et a touché les parois des muscles lisses de son vagin. Votre mission reproductrice d'avec l'élément féminin a enfin réussi. »
  •  
La leçon de mathématique

Le 69 n’est pas si simple
Il faut savoir compter d’abord
Il se pratique à deux
Et non à 9
Ou bien assise
Délicatement forêt
Sur languline
Ta bouche rejoint ma pine
Visage joli
Est rose de cette épine
Je suis sous toi
Dans les sous-bois
Je cherche la source
J’ai à boire, je n’ai pas faim
Je sais que le repas
se cache
dans la grotte
As-tu pensé au 96
Où chacun commencerait d’abord
Par lécher le trou du cul de l’autre
Avant de retrancher 27 ?
Histoire de voir
Du pays avant de boire
Plutôt pour toi
Femme de chiffres
Un peu anorexique
Tu vas maigrir
Je vais me tracasser
Quand tu auras repris forces
Nous ferons 62
À neuf
Pour varier
  •  
La praline

Il me manque un mot pour une rime
Je dois rimer praline
Je ne dors plus,
Je ne baise plus,
Je ne mange plus,
Je ne bois plus,
Je me tracasse,
Je m’étire
Et je grogne
Je m’étamine
Enfin, j’ai trouvé pine
Avec, je vais nous fourrer le sommeil
  •  
Le géranium 

Seul et nu
Bien affligé
Dans un logis ténu
Je vais me branler
Godemicher tout cru
D’un phallus de bois lisse
Mon petit écu
Pour sentir plaisir malice
Décalotter mon diamant
Et, parsemer mes boules divines
De caresses doigt-incessant
Aussi faire trembler ma pine
Fermer les yeux
Penser à toi
Ailleurs partie faire un jeu
Qui me laisse chaud effroi
Je vais me toucher
Imaginer ton mimi des blés
Parti hôtel étranger
Pour ta bonne santé
Tu m’as dit :
« Ton sperme goûte le géranium. »
Je vise dans ma bouche
Cet éjaculat de minium
Je suis un peu louche
Quand je m’assaisonne
  •  
Le collier
Ma douce
aime les colliers
de perles de sexe
de cétacé
Autour du cou
près des seins
les yeux
mieux diriger
Alors que
parures lactiques,
tout simplement
poudrées de blancs
rubis secret,
comme l’indien
rouge clitorien
valent mieux
que l’oeuvre
d’un bijoutier 
  •  
L'asperge
Respire mon gland
et dessus bave
comme la rosée
séduit l’asperge
Rentre ta langue
dans mon urètre
comme un ver
fourvoie le fruit
Lèche mon frein
puis ferme les yeux
Je bande comme
Jean Genet
J’en sais trop
ma pluie suivra
tes lèvres
  •  

L'abeille
Faut-il assouplir
chaque orteil
de ma langue
merveille
Sucer tes oreilles
gober une abeille
croquer chaque mamelon
comme des tétons
Sucer ton con
puis ton fion
pour que tu avales
mon tison
  •  
Le balai
Aussi nobles, riches,
prétentieux qu’ils paraissent :
le fiancé, l’amoureux,
l’amant, le prétendant,
le galant et autres
fouteurs, baiseurs,
enconeurs, enculeurs,
lécheur de culs
suceurs de pisse
Aussi probes
tant ordonnés
qu'ils soient
sont des
balayeurs de rut
  •  
Sans titre
Ta langue, électron
libre
de mon gland
  •  
A Estelle Courtois, savante maîtresse de la délicate essence…
L’autre jour
tu m’as dit
j’ai un fantasme,
j’aimerai être
une putain soumise,
fouette-moi
Alors, nue et émue
je t’ai attachée
à un vieux crochet
rouillé
au plafond de la cave
et, j’ai allumé les bougies
Les bras en l’air,
les mains jointes
attachées avec ruban de soie
délicat, bleu roi
Ta sueur coule
le long de ton corps
l’émotion te bouleverse
Tes seins pointent
à éborgner un faon
Tu baisses les yeux
un peu honteuse
de ton désir
Je vais commencer
par ton cul dodu
puis nous verrons bien
Combien de coups déjà ?
Dix, vingt ou trente ?
Forts ou doux ?
Le Maître choisi
A chaque main-forte
Tu devras crier merci
Puis je ferai de toi
ce que je veux
Pour soulager ma trique
gorgée du sang de mes couilles
Pour ton plaisir
j’ai risqué l’hémorragie
  •  
Moscou
Les frous-frous
cajolent
petits trous
encore
plus grigous
Les frous-frous
miaou
c’est mon bambou
à Moscou
C’est ma vie
dans tes pioupious
  •  
André Gide
Si j’avais mis un coquillage
nu et souple sur mon gland
avant de te prendre
par la porte de Gide
tu aurais moins hurlé pendant
mais je voulais que tu souffres
comme une invalide
en t’offrant mon fulminant

  •  
Le cigare
Dans un fauteuil
confortable
je fume
un Havane
Ce soir
tu es venue
Pour jouer
je t’ai agenouillée
Confort
de reine du soir
sur un coussin
de plumes d’ara
Chevilles maintenues
de sangles en soie
Poignets têtus
attachés
liens en croix
Pour une reine,
l’aise est nécessaire
Pendant que je volute
lentement
Tu me turlutes
royalement
Ta langue laper
doucement
le sperme chaud
réconfortant
que ta bouche
de reine d’un soir
a fait monter
suçant mon gland
Ainsi chacun fume
son cigare merveilleux
Moi je suis distrait
d’ainsi gémir
de deux endroits
à la fois
  •  
Les fleurs
Tes pieds sentent
le fromage de montagne
Celui de l’artisan
Et, qui chaque jour
trait le lait des fleurs,
des oiseaux, du sommeil
pour le soûler dans sa paume
et, en faire des boules de toi
Tes pieds sentent la joie
Tes pieds sentent la vie
Tes pieds effleurent mes lèvres
et, demandent de lécher le bonheur
  •  
Le silence
Tu pénètres ma bouche
avec ta langue et,
je parle
quand tu es muette
  •  

L'orage
Je cale mon jasmin
dans ton embouche
et, dans le sous-bois
je respire l'orage
où se cache les ours
je bois
Je sais que le repas
se cache
plus tard
dans la grotte...
  •  
L'horloge
C’est l’heure de la pipe
tu es initiée
Nue et à genoux
les mains liées par devant
pour que tu puisses
me chatouiller les boules,
c’est irrésistible ça me rend maboule
D’abord, je t’embrasse à
bouche chaude, saliveuse
pour t’apprendre à baver bien
Doucement
je presse ma main adroite
sur le dessus de la tête
pour diriger ta gourmande
sur mon gland fervent
et, je me cale au fond de ta gorge
pour prendre possession
de ton aorte
Puis, je te libère
pour que délicatement
tu fasses va-et-vient
avec tes lèvres fendues
sur le fruit de la nuit
Ta langue tourne
pour me mesurer
lèche le frein
avec petits coups malins
et sans dédain
Je perds tous mes dés et,
en fermant les yeux
je compte les daims
Je caresse tes cheveux
noirs et bleus
comme on caresse
l’animal domestique
docile au jeu
Avant de jouir
je tiens ta tête
de mes deux mains
et seulement je te libère
  •  
L'nfini
En ton con
se terrent, cachent et dérivent
quasars, trous noirs,
blanches constellations,
cyprine, prurit, infection,
menstrues rouges fétides,
infinis et confins pourpres,
espoirs et déraisons
Comme un animal
je lèche
la plaie saignante
de tes cuisses désaxées
Je n’ai que l’introït
immense
pour te combler
l’infinitude
Si tu jouis
remontes la pente
de ta création
Je t’arrose
de galaxies
spermes étoilés
petit lactique


Patrick FRASELLE
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