Poésie sexualitique par Patrick FRASELLE
La prune.
sexe numéro un
à Pierre-Paul FIEVET
en hommage à son
reine-claudier
« Sous le reine-claudier »
C’est...
C’est fruité, c’est truffé
C’est truie faite
C’est fruiter ses trous d’fête
C’est fesser ses trous fous
C’est feutrer ses fruits traîtres
C’est truffé, c’est trop fait
C’est fêter sa fourette
Ces fruits s’tendent
Ces fruits s’testent
C’est fruitesque
Ses fruits s’tètent
Ces truies s’fêtent
C’est sucré, c’est sa
C’est salé-sucré
C’est sucré-salé
C’est sacré curé
C’est saouler la censure
C’est boire et calé
C’est croire emballé
C’est la raie bée
C’est la baie rousse (le trou)
C’est la brousse brute
C’est la ruse boue
C’est la baie rare (le fruit)
C’est la baie rare ris où
C’est voleur d’amour
C’est donneur de velours
C’est carré sucré
C’est lu, c’est sacré
C’est cru, c’est lassé
C’est lasser enlacé
C’est lacé, l’an la serre
C’est laisser la susurre
C’est sucer sa lulure
C’est enlacé, c’est lascif
Ca c’est sûr c’est la syphe
Ca c’est pur c’est si sûr
Ca c’est pus si c’est sur
C’est ceci pas cela
C’est celle-là pas Sissi
C’est sèveux pas si vite
C’est tu veux pas « sisite »
Ca c’est si t’as pas d’suce
C’est lucré, c’est celle-là
C’est la selle
C’est la seule
C’est laid, seul !
C’est lait et crémé
Ca crée une mêlée
Ca mène le lait
à la cruche
P.F.
sexe numéro deux
Francis Colapietro
Francis Pietrocola
Franc lisse l’épie la gosse
Frise en quatrain la paix
Fourre Elise les reins lapés
Fais rire ses reins d’lapine
Flétri son pain d’Alpine
Si lent calot trique (é)pie
Si l’an flatte son colis ?
Range si la trop comme pierre
Penche-lui sa prune à bière
Prune-la dans sa bicoque
Purge-la dans ses cliquottes
Bine-lui en bique sa cause
Bine, bibine, bassine, matrone
Prune-la sur un bicot
Bique-la en trique
Trique-la en boule
Quette la en bis, en ter, en quater
Bête-la en kiss
Quintette-lui la musique
Sextet à clarinettes
Son trou d’escarpolette
Tète in son embuscade
Nunuche-la sous son tricot
Trique-la pour un écu
Pique-lui son cul tout nu
Cule la comme un foure-tout
Fourre-la comme on bourre lips
Nique-la, quine, enquiquine-lui
Pine, épine, rapine, lapine
Aubépine, cynique, bernique
Lui-t-elle sous sa tunique
Nuit-elle de son tutu
Si franc trépied l’accoste
Si(x) franc(s) ton miel à rosse
Six pieds tranche fraîche pour cause
Accoste-la comme pied d’tripot
Jus triloris, ris trouloulou, trie ses p’tits loups
Epile le riz de sa mosette
Muse-lui son pou de la gosette
Amuse-lui son trou-gosier
Musarde-lui son goût trop peu
Débarrasse-la d’sa troupe de gueux
Mure-lui son trou d’usure
Loue-lui son bol d’érige
Dirige le lobe de son pluriel
Tripode, tripote, toussote
Crachote, popote, bipède
Asticote, radote
Masse-la ‘’co ’’, casse la motte
Ranci si trop coller le poste
Franche lie pas trop colère
Hanche plie comme son équerre
Garde-la si elle ruisselle
Carre-la comme une pucelle
Selle-lui ton la dans l’ut
Composte-la comme l’engrais-mère
Dépose-la si elle mégère
Graine-lui sa malle à graisse
Egrène vite ses râles à messe
Gratouille-lui son groin de chatte
Chatouille-lui ses coins de race
Toutouille-la s’elle est chafouin
Feule-t-elle comme une grognasse ?
Gnougnougnasse-t-elle c’est ‘’co ’’ trop plein ?
Mange, lis, rote au Cola ses pieds de trotte
Trop tôt sous sa pelure
Prête sa peau aux potes
Tes potes sonnent aux roulures
Déroute-les, sus aux poules mûres
Erode bon sa couture
Découds son trou sur
Sur-troue en l’accoudant
De ses glaires sort de l’or
Ton glaive sort dehors
Gloire aux moules pures
Chipote à lait, rode
Allez, (dé)chie l’hôte à pets
Pète-la à l’émeri
Rote-lui dans sa bouche à l’épeautre
Croque sa popote
Robe sa lolote
L’ôte sa ‘’tit’ rob’
Déjà
Dérobe-t-elle son Titi jaune
Sitôt
Qu’elle enrobe le jus mi-long...
Date d’expi(r)ation inexistante
D’où avoir l’avenir devant nous
Douce, voir sa lave à venir devant nounou
P.F.
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